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![]() Regards sur un terroirLes noms de lieux de l’ouest Varois
Pilotée par notre ami Henri RibotCatalan de souche, provençal depuis près de 60 ans, président du Foyer des Jeunes et d’Education Permanente “Pierre Singal“ de Sanary, ville où il réside depuis 1971, Henri Ribot est l’un des fondateurs en 1978 de l’établissement toulonnais du Centre Archéologique du Var. Membre de l’Académie du Var, de l’Association Provence-Archéologie (Aix-en-Provence), de Découvertes et Civilisations (Sanary) et de la Société des Sciences naturelles et d’Archéologie de Toulon et du Var, cet enseignant a, durant toute sa vie, ½uvré pour une meilleure connaissance de l’environnement local. De 1982 à 1994, il a dirigé un programme pluridisciplinaire de recherche dans l’Ouest varois dont il a tenu à diffuser les résultats en rédigeant de nombreux articles et, surtout, en créant, en 1997, les “Cahiers du Patrimoine ouest varois“ dont ce dictionnaire représente la douzième livraison., l'équipe des Regards sur un Terroir nous accorda aimablement dès le départ de ce site l'autorisation de publier son précieux travail sur l'Ouest Var, Sanary et Ollioules en particulier. Aujourd'hui c'est le douzième opus qui est sorti, Les noms de lieux de l'ouest Varois. Un futur ouvrage de référence au format agrandi pour la circonstance, texte plus aéré, et surtout plus de visuels pour illustrer le propos et répondre aux interrogations des nouveaux rurbains... A l’origine de la rédaction de ce dictionnaire, il y a le constat, pratiquement désespéré, que pratiquement plus personne ne connaît la signification du nom de son quartier, ni même de sa ville. Les causes de cette ignorance sont multiples : les remembrements agricoles, la poussée urbaine, le brassage des populations lié à l'rurbanisation, ont entraîné l’émergence d’une nouvelle micro-toponymie qui a brouillé le lien direct ayant existé autrefois entre le nom de lieu et la nature du sol, l’utilisation de celui-ci, sa propriété, ses multiples avantages ou dangers. Or un usage même minimaliste de renseignements toponymiques permettrait d’éviter bon nombre de désagréments tels que risque d’inondation, fissures dans les murs, effondrements du sol, ravinement, etc. Les liste des lieux cités et les notices qui leur sont associées répondent de manière sinon exhaustive du moins réaliste à un questionnement des plus simples prenant en compte l’extrême fragilité des toponymes et la dissolution de ceux-ci dans une nébuleuse au sein de laquelle il est parfois très difficile de les identifier. Tel qu’il se présente, ce livre dresse un état des lieux - le mot n’est pas innocent – mettant l’accent sur la signification, l’évolution morphologique et la disparition des toponymes ; toutefois, il va au-delà d’un simple catalogue, car il vise à doter l’Ouest varois d’une source léguée par les générations passées et dans laquelle de nouveaux noms peuvent être puisés et d’autres réactivés. 30 pages de photographies et dessins, 30 autres de bibliographie, une synthèse croisant les données d’un corpus de 4000 notices de toponymes, anthroponymes et racines, composent ce nouveau cahier, outil conçu pour coller au plus près avec la réalité du terrain et élargi à l’histoire du nom, au rattachement de celui-ci à sa famille étymologique ou conceptuelle. Le choix du format A4 qui rompt avec le standard de la collection est dû à la nécessité de regrouper en un seul volume l’intégralité de la documentation. |
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