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![]() Un sanaryen aux semelles de vent IV Suite à ces rencontres, Jérôme eut alors l’idée de monter un projet qui permettrait, en septembre 2008, de faire venir en France le jeune Népalais pour le former pendant un mois. Une expérience unique aussi bien pour l’un que pour l’autre. Jérôme est donc en contact avec les autorités pour mettre sur pied ce voyage qui sera, il l’espère, financé par les professionnels de l’optique. Ceci ne devrait pas être un problème, gageons qu’il viendra plus facilement à bout des tracasseries bureaucratiques annoncées. Jérôme sera fier de montrer son pays à un jeune confrère plein d’avenir; une manière élégante de redonner ce qu'il a pu recueillir durant ses précédents périples dans des pays aux ressources tellement inférieures aux nôtres, là -bas où le sourire est souvent le seul bien qui puisse être partagé. Jérôme est satisfait de vivre ici à Sanary car le choc culturel est si important lors du retour qu’il est plus facile de se réadapter que s’il habitait dans une grande ville. Il est heureux de pouvoir admirer tous les jours la mer et sentir la montagne si proche pour aller se maintenir en forme pour son prochain défi. Son prochain défi? au moment où vous lirez ces lignes Jérôme sera juste revenu de son dernier grand “trek“ avec Armand, son compagnon d’aventure. Cette fois-ci, la mythique “grande traversée du Zanskar“ dans l’Himalaya indien. Pendant trois semaines ils traverseront sans guide et de nouveau en totale autonomieNos deux sanaryens transportent l’intégralité de la nourriture pour ne pas déposséder de leur beurre de yak ou leur Tsampa - orge grillé et réduit en farine, parfois mélangé à de la farine de petit pois - ces fiers habitants des hautes terres ces hauts plateaux balayés par le vent et la poussière, franchiront de nombreux cols vers 5 000 mètres d’altitude au c½ur d’un univers minéral de toute beauté, selon ceux qui en sont revenus. Ils y découvriront une population à majorité bouddhiste d’une extrême gentillesse et souvent, d’une grande pauvreté car il y a très peu là -haut, les hivers étant longs et rigoureux. Jérôme a trouvé ses paradis, très loin, là -haut, à travers des pays où les gens ont bien peu, mais où tous rient et partagent, une grande leçon et le prix du courage. 2007©Gilles Iltis
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